Que vous soyez un passionné d’art ou un voyageur curieux, le parcours que nous proposons sur cette page est l’occasion idéale de vivre une expérience immersive, entre patrimoine et découverte artistique.
Chaque étape révèle une nouvelle facette du talent de Giovanni Masutti tout en parcourant les merveilles de notre région.
Qui était Giovanni Masutti ?
Giovanni Masutti nait en 1903 à Stevenà di Caneva. Son enfance dans le Frioul est marquée par la mort de son frère jumeau Giuseppe lors d’un terrible accident. Giovanni lui-même perdit son œil droit lors du drame.
Il dut quitter l’école dès l’âge de 14 ans pour commencer un apprentissage de peintre décorateur et c’est à l’âge de 20 ans que Masutti commença à promener ses pinceaux de ville en ville franchissant même les frontières de la Suisse, puis celles de la France.
Giovanni Masutti s’installe en 1933 dans les environs de Marmande où réside une importante communauté italienne immigrée. Il y restera près de 20 ans. C’est à partir de cette époque qu’il reçoit de nombreuses commandes qui l’amèneront à décorer des dizaines d’édifices religieux, civils ou privés de notre territoire. Maître du trompe l’œil, puisant ses influences dans l’art de Raphaël, Guido Reni et surtout Murillo pour ses productions à caractère sacré, son talent et ses œuvres sont aujourd’hui pleinement reconnus.
Où trouver ses œuvres ?
Le saviez-vous ?
Le Sud-Ouest devient une terre d’accueil pour des milliers d’Italiens à partir des années 1920. Fuyant la surpopulation du nord de l’Italie, ces familles sont essentiellement rurales et composées d’artisans, d’ouvriers agricoles, de métayers et même de petits propriétaires.
Loin de l’eldorado imaginé au pays, leur arrivée sur notre territoire est difficile : après la terrible saignée de la première Guerre Mondiale, les terres françaises sont en friche et les fermes laissées à l’abandon. Au-delà de la barrière de la langue, l’accueil des nouveaux arrivants est aussi très inégal : parfois bienveillant, parfois hostile, souvent indifférent. Pourtant, grâce à leur volonté, leur savoir-faire (notamment en termes d’irrigation et d’élevage) et leur implication dans la vie de leurs communes d’adoption, les Italiens vont réussir à trouver toute leur place dans leur nouveau pays.
